Aydin Teker
Dalika Dance Company
Ilyas Odman
InterAct
Ivo Dimchev
Marco Goecke
Martine Pisani
Taldans
Talin Buyukkurciyan
Tugce Tuna
Xurban
France
20 min. some excerpts of a creation work in progress
Concept: Martine Pisani
Performers: Christophe Ives, Théo Kooijman, Eduard
Mont de Palol
What we are presenting here are some choreographic
elements specially designed
to answer the invitation of IstanbulREconnects and
adapted to the context of the
performance evening. These elements explicitly create
links and interchange between
the performers using words as well as gestures. They
involve picking out elements
that arose in previous shows but did not fit into the
show’s framework: planned
situations but not realized, things made then given up,
beautiful parts but off-topic,
situations kept for later... We visit again these motifs
with the will to break away from
formal or set frameworks and rigid themes. These
motifs toy with the issue of
representation and communication.
This is a work in progress, regarding our next creation
HORS SUJET OU LE BEL ICI.
rather than resorting to artifices of representation. Coming
up with concrete actions on stage. Juxtaposing them.
Interrelating them while making sure they stay meaningful...
Subtly and unassumingly, Martine Pisani has affirmed a
unique posture and language, matched with genuine poetics
of dance. Following a series of fertile encounters - David
Gordon, Yvonne Ranier and Odile Duboc, whom she cites as
the most outstanding - and participation in the Marseille-
based group Dunes, this self-taught dancer in the 80'ies
went on to become a choreographer in the early 90'ies by
setting up the Compagnie du solitaire. Show after show, she
works in ricochets and rebounds. She often goes digging
into a pathway whose potential had been insufficiently
explored in a previous step. She is quick to adopt the
postulate that mere thinking is already an action. In addition
to being consistent, she bears in mind that 'play' is crucial in
order to set body and thought into motion. With
characteristic detachment, Martine Pisani probes the space
in between. She probes the space that is necessary for
meaning to remain open. Between being and playing, she is
in search of the right distance. And she demonstrates that
knowing how to play sometimes entails taking things
seriously." David Bernadas - November 2004
chorégraphiques spécialement conçu pour répondre à
l'invitation d'IstanbulConnects et adapté au contexte de
la soirée.
Ces éléments ont la particularité de créer des rapports
d'échange entre les interprètes autant par le geste que
par la parole.
Ils mettent en jeu quelques motifs qui ont pu surgir
lors de nos créations précédentes. mais qui n'entraient
pas dans leur cadre : choses que nous avons pensées
mais pas faites, choses faites puis abandonnées,
morceaux de choix mais hors sujet, choses gardées pour
plus tard …
Nous revisitons ces motifs avec la volonté de nous
échapper de toute contrainte formelle ou thématique
et le désir de questionner divers modes de
représentation et de communication.
Ceci est un travail en cours, préfiguration de notre
prochaine création HORS SUJET OU LE BEL ICI.
Rainer ou encore Odile Duboc, qu’elle cite volontiers comme
les plus marquantes-, de sa participation aux activités du
groupe Dunes à Marseille, la danseuse autodidacte des
années 80 devient chorégraphe au début des années 90 en
fondant La compagnie du solitaire. Pièce après pièce, elle
travaille par ricochets et par rebonds, s’attachant le plus
souvent à creuser une piste dont le potentiel n’aurait pas
été suffisamment exploré lors d’une étape précédente. Elle
adopte rapidement comme postulat que le simple fait de
réfléchir est déjà une action. Cohérente, elle garde aussi
toujours à l’esprit qu’il y faut du jeu pour mettre les corps
et la réflexion en mouvement. C’est avec ce détachement
caractéristique que Martine Pisani cherche l’espace entre.
Elle cherche l’espace nécessaire pour que le sens reste
ouvert. Entre être et jouer, elle cherche la bonne distance.
Et elle démontre que pour savoir jouer, il faut parfois s’y
prendre avec sérieux. (David Bernadas – novembre 2004)